MITSUBISHI KI46-3 DINAH  

Le contenu de la boite de cette maquette est composé de 55 pièces en plastique gris avec une gravure en creux très fine

dont 8 pièces en plastique transparent. La notice est claire est le montage semble simple vu le faible nombre de pièces, quant à

la planche de décalcomanie de bonne qualité elle permet de réaliser deux décorations de Ki46 japonais.

Si on compare les dimensions de la maquette à celle d’un plan 3 vues, les dimensions de celle-ci semblent correctes.

L’armée de l’air française a utilisé au moins un Ki46-3 DINAH durant le conflit en Indochine en 1946, ayant récupéré cet appareil après

le départ des japonais.Il fut utilisé au sein de la SLA99 unité de servitude et de liaison et il eu une très courte carrière au sein de l’armée

de l’air puisqu’il fut détruit lors de son premier vol.

Ces documents sont extraits du livre « L’aviation militaire française en Indochine 1946-1954 tome 1 »de JC SOUMILLE

Ils seront retirés de cette page à la demande de celui-ci.

C’est donc cet appareil qui concernera cet article.

Le Montage

Comme on peut le voir sur les photos ci-dessus, l’avion a les volets en position baissés, je vais donc les représenter dans cette position

ce qui lui donnera une allure moins statique. A l’aide de photos glanées sur la toile je vais aussi détailler la structure interne de ces volets

avec de la carte plastique et des profilés type « evergreen » et aussi cloisonner les puits de train principaux.

Après cette étape, nous allons passer à l’équipement de l’intérieur de l’avion. Là aussi,toujours avec l’aide du net mais aussi du montage

de cette maquette au 1/48 de la marque Tamya paru dans le magasine REPLIC n°59.

Il faudra aussi passer au poste de pilotage qu’ARII a vraiment traité de façon minime pour cela on pourra s’aider du photoscope paru

dans le Replic cité plus haut ou bien pour ceux qui ne le possèdent pas de glaner la encore quelques images sur le web. On peindra

l’ensemble avec un vert intérieur (j’utilise le H58 de chez GUNZE) une fois cette partie réalisée je passe à l’assemblage des 2 demi-

fuselages qui ne pose pas de problème d’ajustage,ensuite j’y ajoute les deux ailes assemblées au préalable(avec les volets en position basse).

Pendant la prise et le masticage de ces sous ensembles je prépare d’autres piéces comme les trains d’attérrissages peints en alu avec

un jus de peinture à l’huile noir diluée dans de l’essence F,ils seront posés à la fin du montage.

Une fois le mastic poncé je passe une couche de peinture aluminium sur l’ensemble de la maquette(GUNZE H8) elle servira à la fois de

couche d’appret et permettra de réaliser les éraillures plus tard. Je pratique un jus  de la même nature que pour les trains sur les moteurs.

On pourra maintenant poser les capots moteurs, qu’ils faudra modifier puisqu’ils ne correspondent pas à cette version.

En effet la maquette est fournie avec des capots et une sortie d’échappement unique alors que sur la version qui nous concerne c’est la version

avec  plusieurs pipes d’échappements (2 sur la partie supérieur et 3 en inférieur)

Nous voilà prêt à passer à l ‘étape de coloration de cette maquette. N’ayant pas récolté les informations escomptées concernant la livrée des

avions utilisés par l’armée de l’air en Indochine,j’ai supposé qu’ils étaient toujours dans leurs livrés d’origine japonaise et que seul les marquages

français étaient apposés.

Je suis donc partie du principe que c’était un ancien appareil de reconnaissance de l’armée de l’air impériale nippone,soit les teintes suivantes.

Intrados : gris IJA  Gunze H62

Extrados : vert IJA Gunze H60

Volets et fonds de train : Bleu métallique Gunze H63

Avant de passer les teintes précitées je pratique un préombrage de la maquette surtout sur l’intrados qui est une teinte claire.

Ensuite je commence par l’intrados puis l’extrados en prenant soin pour chacune des parties de pratiquer une patine avec la même teinte

éclaircie avec du blanc que je passe après une couche de vernis brillant (KLIR).Cette patine consiste simplement à vaporiser aux centre

des panneaux la teinte éclaircies légèrement afin de simuler l’usure de la peinture par le temps. Une fois la patine terminé on passe

une seconde couche de klir pour préparer à la pose des décalcomanies que l’on enfermera avec une autre couche de klir.

Je passe ensuite sur l’ensemble de la maquette un jus de peinture à l’huile couleur terre diluée à l’essence F,un peu de poudre

de pastel pour le « weathering » et on s’approche de la fin de ce montage.

Il ne reste plus qu’a apporter les finitions (trains, fils d’antenne et c…)

Conclusion

Un montage plaisant sans grand difficulté qui nous permet de découvrir ou de redecouvrir la pureté des lignes du "Mosquito"japonais affublé de cocardes tricolores.